Dans le cadre de l’échange Franco Allemand du collège du Renon, deux jours à Paris étaient programmés pour les élèves de Magali Roy professeur d’allemand et organisatrice de l’échange, et leurs correspondants les 7 et 8 avril "

"Le centenaire de la fin de la Grande Guerre est le thème de l’échange cette année. Il s’inscrit dans la continuité du programme mémoriel franco-allemand engagé l’année dernière (voyage dans la Marne en mars 2018, expositions d’octobre et de novembre et commémorations du 11 novembre)" a expliqué Olivier Le Gouic professeur d’histoire.
"Ce voyage a été l’occasion de faire découvrir aux jeunes Allemands, mais aussi à certains de nos élèves, les principaux monuments de la capitale : l’église Notre Dame, le Louvre, la Tour Eiffel et les Champs Elysées, ainsi qu’une promenade en bateau-mouche. Ils ont pu découvrir l’hôtel des Invalides et le tombeau de Napoléon et ont visité le département Première Guerre mondiale du musée de l’Armée, avant d’être reçus au Sénat par M. Patrick Chaize Sénateur de l’Ain et Vonnassien.

Comme prévu, après leur visite au Sénat, ils ont participé à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe.
La cérémonie ne s’est pas déroulée comme prévu initialement en raison de la venue de M. Didier Lallement, nouveau Préfet de Police de Paris qui, dans le cadre des cérémonies prévues lors de sa prise de fonction, procède toujours à un ravivage de la flamme. Les élèves ont donc eu la chance d’assister à une belle cérémonie, dans la mesure où le Préfet de Police de Paris est le 15e personnage de l’État.
Après que la gerbe offerte par M. Le Sénateur ait été présentée par M. Chaize et M. Guiochet principal du collège, accompagné par Doreen et sa correspondante Xenia, M. le Préfet de Police de Paris a procédé au ravivage, avec l’aide de Victoria, une élève de 5e. Pendant que les personnalités présentes, M. le Préfet de Police, M. le Préfet de la région Île-de-France et M. Chaize, ainsi que trois élues parisiennes, saluaient les invités et signaient le livre d’or, plusieurs autres élèves formaient, en se tenant par la main, un cordon d’honneur devant la tombe du soldat inconnu.
Si tous les élèves, Français et Allemands, ont été impressionnés par l’ampleur de la cérémonie, ceux qui y ont directement participé ont été très émus et fiers d’avoir tenu un rôle dont ils n’ont pas fini de reparler et dont ils se souviendront longtemps.